Cantabrie et Asturies !

Avec un peu de retard, je reviens sur un rapide trip photographique de cinq jours réalisé l’an passé dans les provinces de Cantabrie et Asturies.

Ces deux régions sont assez méconnues et pourtant elles valent largement le détour tant les paysages sont majestueux.

N’ayant que très peu de jours devant moi, je me suis concentré sur la façade maritime mais je sais que la chaîne de montagne des Picos Europa mériterait qu’on s’y attarde longuement. 

J’avais repéré par avances quelques endroits sympa notamment aux alentours de Santander en Cantabrie pour ma première halte, et à l’ouest de Gijon pour la seconde dans les Asturies. Et je n’ai pas été déçu ! Je connaissais un peu la côte basque espagnole mais n’avais jamais poussé plus loin et je dois reconnaître que la Côte atlantique nord de l’Espagne est vraiment dépaysante et qu’à seulement quelques centaines de kilomètres de la frontière française, ça serait dommage pour les amateurs de paysages maritimes de ne pas aller y faire un tour.

Les deux premiers jours se passeront à Liencres, une petite ville espagnole sans prétention à quelques kilomètres à l’ouest de Santander. La ville ne présente aucun intérêt particulier si ce n’est qu’elle est situé dans un cadre naturel superbe où la découpe des roches frappées par les vents est impressionnante. 

Pendant ces deux jours le vent va souffler très fort, et on comprend mieux comment s’est forgé un tel paysage avec le temps. 

Ci-dessous quelques photos du site et du célèbre Urro del Manzano que l’on découvre en empruntant un petit sentier.


Le lendemain en début de soirée, le vent sera un peu tombé et j’en profiterai pour réaliser une pose longue.

On continue la route, direction les Asturies, et déjà je me dis qu’il aurait fallu pouvoir passer plus de temps dans les alentours de Liencres.

Une fois passé la grande ville de Gijon, ma destination ne sera pas évidente à trouver. j’ai choisi le hameau de Novellana comme point de chute et autant dire qu’il n’y a pas grand monde en ce mois d’octobre si ce n’est quelques pèlerins qui terminent leur périple en direction de Compostelle. 

Les sites sont peut-être encore plus somptueux, mais c’est sans aucun doute la plage de Gueirua, qu’on atteint en coupant à pied à travers champs et après une descente assez vertigineuse, qui restera le clou du spectacle de ce voyage. Même dans des pays beaucoup plus reculés, un tel paysage aussi sauvage ne se rencontre que très rarement. Alors, l’accès à Gueirua se mérite un peu, c’est aussi ce qui fait son charme. J’avais emporté avec moi pas mal de matériel photographique, et notamment une “petite” chambre photographique 4X5” ainsi que tout le matériel pour réaliser des poses longues au réflex. Mes mollets et mon dos se sont souvenus le lendemain de ces deux escapades coup sur coup sur la plage. Mais sans conteste, l’accès à un site aussi sauvage et préservé justifie largement ce petit effort.


Il est déjà temps de reprendre la route, direction la France. Vous l’aurez compris, j’ai été assez emballé par ce court périple et je ne peux que vous inciter à vous y rendre si vous avez l’occasion. J’ai été surpris de constater à quel point cette côté était restée sauvage.

Comme d’habitude, vos commentaires sont les bienvenus !

Boris

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